En choisissant de coucher sur le papier l'histoire de ce vieux Léon par Yannick Jaulin (histoire déjà entendue dans Merlicoquet), de le marier à l'univers velouté et poétique d'Elodie Nouhen, les éditions Didier Jeunesse nous offrent un bel album de Noël, qui de surcroît a le mérite de s'écarter des sentiers battus du genre.
Quelle est la relation le Nain Cognejarret, le Dragon Joufflu et le Clown Ribouldingue ? A priori rien si ce n'est qu'ils sont tous les trois morts. C'est un boulot pour le Guet !
Les Elfes, ces êtres pervers et malintentionnés, sont de retour dans le Royaume de Lancre. Et franchement ils mériteraient un bon coup de godasse en fer !
Om, le grand Dieu Om borgne aime descendre rendre visite à ses fidèles. Sous la forme d'un taureau. Ou d'un lion. Pourtant Frangin le découvre un jour sous la forme d'une tortue.
A travers un recueil touffu, Elzbieta nous présente une série de petites histoires fantastiques plutôt bien inspirées (des contes classiques et de la société actuelle), mais malheureusement de teneurs inégales.
Il était une fois une princesse qui ne devait pas se marier avec un prince. Grâce à sa marraine fée, elle parvint à réussir un très beau non mariage.
Tandis que la Mort est démise de ses fonctions, la vie tente, tant bien que mal, de continuer son chemin malgré les nombreux morts qui se découvrent finalement vivants.
Miroir est un album simple, plutôt conceptuel et ludique. Le livre a le mérite d'interroger le principe de réflexion de l'objet miroir, et son exploitation « physique » sur l'objet livre.
La magie d'Olive-Oued envahit le cœur du brave Victor Tugelbend. Délaissant ses études lucratives, il part à l'assaut du rêve morporkien, un rêve de trolls et de princesses à sauver.
Un mélange de saveurs riches, colorées, et contre toute attente, universelles, nous transporte dans des contrées que les enfants auront un plaisir infini à visiter.
La poupée qui dévora sa mère est un classique de l'horreur qui semble pourtant dépassé. Il en reste d'étonnantes descriptions hallucinatoires.
Quand Pratchett s'attaque à Faust, on se retrouve en Enfer mais aussi dans la version discale de la Guerre de Troie ou dans une forêt tropicale. Quoi de plus normal ?
Album très doux, à la fois accessible et ambigu, Des ailes dans le dos est davantage une expérience qu'une histoire à proprement parler. Le jeune lecteur se reconnaîtra sans équivoque, retrouvera ses craintes, ce désir ardent d'échapper à ce qui lui échappe...
Au guet ! est sans doute l'un des volumes préférés de votre serviteur. Et de fait, il mérite toute votre attention.
Mélange de rêve, de dépaysement et de poésie, Raja le plus grand magicien du monde est une invitation au voyage passionnée et passionnante dans la somptueuse iconographie indienne.
Quand Pratchett visite l'Egypte, ce n'est pas pour faire la descente du Nil mais pour nous parler de mathématiques et de relativité.
Un album simple et plutôt imagé se referme entre nos mains avec cette bien curieuse L'Ebouriffée. Pas de quoi s'arracher les cheveux, ni se faire des cheveux blancs, juste partir à l'aventure, vers l'Autre, cheveux aux vents.
Pratchett est décidément une bonne poire secouée. Il le prouve en détournant Shakespeare. Pour notre plus grand bonheur.
Quand les mages se décident à abandonner leurs guéguerres internes pour diriger le monde, seul Rincevent peut réparer les choses !
Quand la Mort veut prendre du recul pour pêcher et qu'il cherche un apprenti, c'est le pantalon du temps qui est décousu.
Lorsque le sentiment qui se dégage est authentique, que l'alliance parfaite du texte et de l'illustration touche son but, on serait bien en peine de reprocher à Mon jardin ce ton légèrement passéiste dans l'air du temps, pour le féliciter plutôt du délicieux dépaysement qu'il nous procure.
Le monde tremble sur ses fondations, car voici venir Eskarina, huitième fille d'un huitième fils, et donc mage au féminin (il n'y a normalement pas de magicienne sur le Disque-Monde).
Ouvrage à la fois poétique et instaurant des pistes de réflexion sur la construction de notre propre identité, Tête en l'air se destine à des enfants en âge de comprendre le concept même de libre arbitre, de conformisme, d'intégration... même sans y mettre de mots, bien sûr.
Et si pour s'enrichir, il suffisait d'être débrouillard et un peu (beaucoup !) menteur ? Ce qui est sûr, c'est que le plaisir et le sourire accompagnent la lecture de cet album tout le long, alors au diable les beaux principes !