Les Annales du Disque-Monde - Tome 10 - Les zinzins d'Olive-Oued
Livres / Critique - écrit par Guillaume, le 21/01/2001 (
"Du friçon ! de l'aventure ! et avecque mille éléfants", cette citation tirée de la quatrième de couverture correspond tout à fait à l'ambiance qui se dégage de ce livre. On retrouve, en effet, le Disque-Monde aux prises avec la magye du cinéma que les alchimistes viennent tout juste de découvrir.
Tout le monde se sent attiré par Olive-Oued, le lieu de tournage de tous les clics, et bien-sûr, certains en profitent comme Planteur J.M.T.L.G. (Je m'tranche la gorge) qui d'ancien marchand de rue devient producteur. Il trouve la fortune grâce à ses deux acteurs étoiles, Ginger (qui en est venue à tourner des clics afin d'échapper à son destin, c'est à dire traire des vaches dans une ferme), et Victor (étudiant éternel à l'université invisible, laquelle forme les futurs magiciens). Mais c'est sans compter la force mystique qui s'élève d'Olive-Oued et qui pousse Ginger à sortir la nuit afin de dégager l'entrée d'un grotte aux profondeurs insondables (quoique)... C'est un vrai plaisir de retrouver L'univers du Disque (soutenu par quatre éléphants, eux-même posés sur la Grande Tortue A'tuin), et ses personnages récurrents. On croise de nouveau Planteur, le vendeur par excellence, Détritus, le videur du tambour crevé (recyclé en employé musclé de Planteur), le Mort dans de courtes apparitions, mais aussi tout un panel d'autres personnalités : Victor, Ginger, Gaspode, le chien intelligent qui parle, Lazzie, le chien de scène, Roc le troll, pour ne citer qu'eux. Mais nulle trace de Rincevent, à mon grand désarroi, ni de Bagage ! Quel dommage !
Le style est très souple, allant du langage presque soutenu à la langue familière, quelques insultes fusent même. Les zinzins d'Olive-Oued n'est absolument pas ardu à lire. L'humour est omniprésent, la parodie est partout, par l'intermédiaire des noms comme des expressions. un vrai régal si on ne s'attend pas à une percée intellectuelle !